L ‘image S35 est centrée sur 4 perfos en hauteur au format 1.33. Elle mesure 24 x 18 mm. Le film possède 2 rangées de perfos
Pour tourner en 1.85 on change la fenêtre. On peut aussi tourner en 35 3Perf avec une caméra dont le mécanisme a été modifié pour avancer d’une image toutes les 3 perfos.
On gagne ainsi du temps, sur 122 m par exemple, on passe de 4min30 à 6 min.
On peut également tourner en 35 2Perf avec une caméra modifiée, on est alors en 2.39.
L’ image S16 est centrée sur 2 perfos en hauteur. Le film n’a qu’une seule rangée de perfos. L’image mesure 7, 5 x 12,4 mm au format 1.66
L’ élément principal d’une pellicule négative N&B est la couche photosensible. Elle est composée de grains de bromure d’argent sensibles à la lumière qui vont former ce qu’on appelle une image latente (ils captent l’énergie fournie par les photons). Ils noirciront après développement, proportionnellement à la quantité de lumière (ils se transforment en argent)
Cette émulsion est couchée sur un support et protégée par une couche anti-abrasive. Une couche anti-halo empêche les réflexions parasites.
La pellicule négative couleur comprend principalement 3 couches de sélection sensibles au Bleu, Vert et Rouge. Elles sont composées de grains de bromure d’argent auxquels sont associés des coupleurs colorés Jaune, Magenta et Cyan. En fonction de la quantité de lumière de chaque couleur, il se formera, lors du développement chromogène une image N&B (par les sels d’argent sensibles à la lumière) et une image couleur (par les coupleurs). L’image noir et blanc sera éliminée lors du bain de blanchiment pour ne conserver que l’ image couleur. Outre la couche anti-abrasive et anti-halo elle comprend une inter-couche Jaune qui sert de filtre pour que le rayonnement Bleu ne parasite pas les couches sensibles au Vert et au Rouge (puisqu’elles comprennent aussi des bromures d’argent sensibles au bleu)
N&B : Le film est chargé au noir dans une réserve puis développé dans le révélateur, un bain d’arrêt stoppe la réaction, le fixateur termine le processus. Il y a ensuite lavage et séchage.
Couleur : il y a 2 bains différents : le développement chromogène et le blanchiment (vus plus haut)
Positif argentique
Le négatif est tiré sur un film positif (appelé ainsi car il forme une image positive). Il s’agit en fait d’un négatif à pente raide (négatif sur négatif donne positif)
Positif numérique
C’est ce qui est utilisé aujourd’hui. Le film est chargé dans le scanner (bobines et tenseurs). Il passe dans le couloir, est éclairé par une lumière LED et numérisé (capteur CMOS). Le logiciel associé permet par ses réglages d’obtenir une image positive